"Graver l'écorce jusqu'à saigner
Clouer les portes, s'emprisonner
Vivre des songes à trop veiller
Prier des ombres et tant marcher
J'ai beau me dire qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire si noir sur blanc
Quoi que je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface je pense à toi
Passent les jours, vides sillons
Dans la raison mais sans amour
Passe ma chance, tournent les vents
Reste l'absence obstinément
J'ai beau me dire que c'est comme ça
Que sans vieillir on n'oublie pas
Quoi que je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface, je pense à toi
Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi"